19 octobre 2020

L’Olympique Marcquois Rugby Lille Métropole et l’ESJ (école de journalisme de Lille) sont partenaires ! C’est Florian Chambon, étudiant en 3ème année de journalisme, qui a la mission de suivre le club cette saison. Voici son premier article !

Une classe d’écart

Bien qu’ils aient joué une partie du match en supériorité numérique, les Marcquois n’ont jamais rivalisé avec Rennes. Ce samedi soir, la marche était trop haute (OMR-LM 3-39 REC).

A la 16ème minute, le demi d’ouverture rennais, Botica, transforme sa pénalité sans trembler. Le début d’une série cauchemardesque pour l’OMR. Par cinq fois cette scène se répète, toujours identique. Marcq paye cash les pénalités concédées dans son camp (6 en 1ère période), symbole de sa fébrilité face aux offensives bretonnes.

Malgré ces fautes, défensivement, les Marcquois tiennent le coup près de vingt minutes avant d’encaisser le premier essai, punis par un rebond favorable à l’attaque. Plusieurs fois étouffés dans leur moitié de terrain, ils parviennent à encaisser et s’en sortir, même si en fin de compte, ils concèdent deux autres essais (57e et 80e), dont un de pénalité au bout du match. Ils n’ont donc même pas la consolation d’avoir privé leur adversaire du bonus offensif. Les trois points inscrits par Barbier (48e) sauvent l’honneur, ou presque.

Un carton rouge qui ne change rien

Si Marcq fait tout pour ne pas perdre, il fait en revanche très peu pour gagner. Offensivement, les joueurs de Philippe Caloni ne montrent presque rien lorsqu’ils ont le ballon en main. De rares percées dans les vingt-deux mètres et une tentative de drop (23e) sont à dénombrer, et c’est à peu près tout. Même lorsque l’adversaire se retrouve à 14 après l’exclusion de Gazin (25e), ils ne trouvent pas les espaces. Alors qu’elle aurait pu être un tournant du match, cette expulsion tourne à l’anecdote. En fait, c’est plutôt Rennes qui semble être en supériorité numérique pendant 55 minutes, tant les Marcquois souffrent derrière et manquent d’idées devant.

Ce soir, l’OMR prend une douloureuse leçon de réalisme. Les Rennais gagnent leurs cinq touches et leurs quatre mêlées, quand Marcq ne s’impose que lors de deux touches sur six. Des statistiques tout sauf anodines, symbole de l’écart entre une équipe qui maîtrise son match et une qui le subit. Des préceptes à intégrer dès le prochain match, à Périgueux (dimanche 25 octobre).

 Florian Chambon

Photos : Eric Morelle